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Le rapport souligne que la plupart des appelants de moins de 14 ans font état de problèmes liés à leur relation avec leurs parents. En outre, environ un appel sur cinq mentionne des idées suicidaires, bien que celles-ci ne soient pas toujours accompagnées de comportements suicidaires tels que l'automutilation ou l'anorexie.
La crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a également eu un impact sur la situation. SOS Amitié a enregistré une augmentation des appels concernant des problématiques telles que l'inceste, la maltraitance et un sentiment de solitude. Les inquiétudes liées à l'avenir sont également une source importante de mal-être parmi les jeunes.
Il est important de noter que la tranche d'âge la plus touchée par la solitude est celle des 45-64 ans, principalement des femmes, représentant environ 60 % des appelants. Les problèmes de santé mentale, tels que la dépression et le mal-être, sont de plus en plus fréquents dans cette tranche d'âge.
L'association SOS Amitié, consciente de l'importance d'une assistance adéquate, oriente les appelants vers le 31 14, le numéro national de prévention du suicide, lorsque cela est nécessaire. Cependant, il est regrettable de constater que faute de bénévoles, SOS Amitié n'a pas été en mesure de répondre à tous les appels en 2022. Sur les 3 300 000 appels reçus, seuls 600 000 ont pu être décrochés faute de personnel disponible.
Il est essentiel de sensibiliser davantage à la solitude et aux problèmes de santé mentale chez les jeunes. Il est également nécessaire d'accroître le nombre de bénévoles et de ressources disponibles pour offrir un soutien approprié aux personnes en détresse. La lutte contre la solitude et le mal-être nécessite une attention continue de la part de la société dans son ensemble.
